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Méditation & périnatalité

Connais-tu la méditation de pleine conscience ?

De plus en plus répandue, la méditation a largement montré ses bénéfices et les modifications qu’elle apporte sur le fonctionnement et la structure du cerveau.  La médecine, la psychologie et les neuosciences se penchent de plus en plus sur le sujet.

La méditation cherche à opérer un « décentrage cognitif », processus mental qui consiste à prendre conscience de ses pensées et de ses émotions, et de les mettre à distance pour mieux s’ancrer dans le présent.

Ses principaux effets sont la stabilité de l’attention, la réduction du stress, l’ouverture aux autres, la gestion des douleurs chroniques, et elle entraîne une modification des ondes cérébrales.

La méditation ne modifie pas la douleur mais notre rapport à la douleur : elle permet d’éviter l’anticipation, source d’anxiété et de stress, de découpler la douleur de la souffrance, d’éviter de l’interpréter ou de la rejeter…

Par l’observation consciente et détachée des pensées qui s’en viennent, méditer au quotidien permet aussi d’avoir un regard différent sur notre quotidien et nos émotions, même s’ils sont mouvementés (comme en postpartum par exemple), et donc de mieux traverser ces vagues !

Stress, douleur, dépression, sont des phénomènes fréquemment observés en période périnatale, durant la grossesse, l’accouchement, le postpartum et la parentalité en général.

La méditation périnatale va permettre :

  • d’apprivoiser le stress, les peurs et les douleurs de l’accouchement
  • de découvrir, ressentir et s’ancrer dans le lien avec son bébé
  • de renouer avec la sagesse innée du corps
  • d’approcher ses émotions difficiles et ses réactions par l’exploration intérieure et bienveillante
  • être en confiance en repérant les différentes formes de stress et élaborer des stratégies pour y faire face
  • etc !

Ceci dit, la méditation est un entraînement du cerveau, seule une pratique régulière va permettre d’en bénéficier pleinement. Commencer par quelques minutes par jour, puis instaurer une routine qui permet d’augmenter progressivement la durée est l’idéal ! (je ne dis pas que c’est facile à mettre en oeuvre dans un quotidien de parent, mais comme je le dis souvent « c’est comme au bac, faut viser 18 pour avoir 12 ! »)

Sources :

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